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2016/11/30

Mooc, pas que la botanique...

En décembre, pourquoi pas la pâtisserie ?

C'est du 5 au 24 décembre, c'est réalisé par l'AFPA (association nationale pour la formation professionnelle des adultes) et entièrement gratuit !
On apprend des recettes classiques, mais aussi leur version revisitée, plus créative... et on peut obtenir une attestation de suivi (toujours si on a 70% de bonnes réponses).
Temps estimé : entre 2 et 4h/semaine.

Pour en savoir plus, c'est ici.
Merci à Télérama qui a donné l'info.

Moi, j'hésite, ça doit faire grossir, les TD d'un Mooc Pâtisserie... :-)
Il y a aussi de la cuisine...

2016/11/29

Rando du mardi, côté Tarn

Automnale - j'aime ces champs fraîchement labourés.
 1671, c'est la date au-dessus de la porte de cette maison (un petit château ?) en cours de restauration.
La porte était ouverte, on a pu entrer et faire le tour des pièces.
Joli.
La petite église de Larroque, avec son clocher-mur -là aussi des travaux, pour remonter la muraille du cimetière.

2016/11/22

Le sol au potager

Cet après-midi, vidé (presque entièrement) un container de compost en tas au potager. Trois brouettes en tout, pas pratiques ces containers en plastique, l'accès à l'intérieur est difficile et ça fait mal au dos.
Histoire de constater que les sacs en plastiques "bio" et "compostables" ne se compostent pas vraiment, même en un an, et qu'il faut enlever des bouts de plastique...

Les trois brouettes de compost sont allées rejoindre au potager les tas de feuilles mortes et ceux de crottin de cheval qu'une copine m'a livré par pleins sacs.
Des tas partout, du grillage autour des choux (efficace contre les lapins, pas contre les limaces), pas très glamour le potager en novembre !

Après il s'est mis à pleuvoir.

Pour répondre à une question qu'on s'était posée l'autre jour, quels étaient les légumes consommés au Moyen-Age, j'ai trouvé ceci (juste copié-collé, pas vérifié).

Les plantes légumières des tables médiévales, sans atteindre la variété actuelle, étaient déjà relativement nombreuses : fèves, lentilles, pois, épinards,., puis carottes, choux verts, poireaux, navets, raves sans oublier toutes sortes de salades (laitues ) cultivées dans 1'antiquité romaine.


2016/11/18

Nettoyage d'automne au jardin médiéval


Hier, avec le club de jardinage.

Heureusement, il n'est pas très grand, il a une bonne structure et chaque parterre est (plus ou moins) monospécifique.
Il reste à évacuer une grande masse de déchets verts, à refaire l'inventaire végétal et peut-être le plan, mais en une heure et demie de travail à six personnes, le jardin médiéval de la ville est pratiquement prêt pour l'hiver.

Et ça tombait bien : hier, c'était aussi le jour du (vin de) Gaillac nouveau !
 Oui, on n'est pas dans le Beaujolais...

2016/11/15

La prophétie d' Oncalàu, conte

Peut-être n'avez-vous pas remarqué que dans les commentaires du post Pierre de tonnerre, il s'était glissé un conte.
Un conte en occitan du Limousin, en plus !

En voici la traduction.
Heureusement, ma traduction a été, aussitôt dit, aussitôt fait, relue et corrigée par l'auteur : certains mots n'étaient pas dans mon dictionnaire d'occitan languedocien, et j'avais fait des erreurs grossières !


Je ne pouvais pas le dire hier, mais voici la prophétie de Sainte Sonia des Etoiles, une prophétie qu'elle dit tenir de sa famille depuis le début du XXIème siècle – de l'ancien calendrier terrestre.

Dans des temps vieux de l'histoire de l'humanité, sur la Terre mère, il y avait, dans un pays de colline, « l'arbre pain », le fier Châtaignier, qui abritait un enfant.

Une nuit, un esprit pierre sauta de l'obscurité du monde, sous les pieds du grand arbre. 

C''est à ce moment que celui-ci dit à l'enfant :

« Les temps sans passé sont finis maintenant. Je ne peux plus te donner de quoi te nourrir. Il te faut descendre de mes branches et partir courir le vaste monde. Demande à ta mère la Terre de te donner à manger, et après, tu pourras forger ton avenir. »


Ces paroles prononcées, l'enfant se tut, mais il n'alla pas immédiatement sur sa mère la Terre. Il resta assis, tranquillement, sur le rocher sorti de la nuit au pied de l'arbre maître. 
En voyant l'enfant tout seul, l'esprit pierre se tourna un peu de côté, et, ce faisant, ouvrit Oncḁ̐làu, une très grande grotte pour donner asile à l'enfant.


Après cela, il arriva dans les cieux une grande lumière, presque comme celle du grand-père, du seigneur Soleil. Et l'enfant fut deux, puis dix, puis cent, un millier.


Mais voici qu’Oncḁ̐làu dit à son tour :


« Je ne peux plus vous donner asile à tous, tant vous êtes nombreux. Sortez et répandez-vous sur votre mère la Terre, ne soyez pas inquiets. L'esprit de pierre va se remettre en place, vous pourrez me revoir dans vingt mille cycles, au couchant de votre vie. »


Ainsi donc les enfants se mirent à marcher vers l’horizon du monde, en direction des étoiles qui commençaient à apparaître à la suite de l'étoile du berger.



Le temps passa, et jamais plus, les quelques-uns restés vivre dans « Lascaux », issue de la trace de pas du rocher, ne virent leurs frères et sœurs revenir des étoiles.

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Commentaires de l'auteur, en pleine activité d'écriture ce mois-ci dans le cadre du NaNoWriMo (National Novel Writing Month. Le conte fait partie du chapitre 8, daté d'hier 15 novembre.

Globalement je décris l’histoire de l’humanité, dont un ancêtre parmi les plus vieux est descendu un jour de l’arbre pour aller se mettre à l’abri sous un rocher.

Liberté : des extra-terrestres dans un vaisseau aussi lumineux que le soleil sont apparus dans le ciel (et sous entendu, ont fait faire le saut évolutif qui à fait de l’hominidé un humain).
C’est une thèse très très très très en vogue chez les créationnistes et les complotistes.

Un fois la grotte quittée (même si nous y avons peu vécu), il ne restait à l’humanité que de croître et se répandre en poursuivant l’horizon.

Mon récit : les extra-terrestres de la planète Oïa serait nos cousins que les mêmes extra-terrestres auraient « semés » sur une autre planète.

La prophétie parle de ce cousin lointain, qui est le signe de notre probable retour dans l’arbre, donc le paradis perdu.

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Voici le texte original.

Podiá pas iò dire ier, mas veiquí la profecia de Senta Sonja de las Estelas, una profecia que ‘la ditz tener de sa familha desempuei la desbuta dau sègle XXI — calendier terrestre ancian :

Dins daus temps vielhs de l’istòria de l’umanitat, sus la Terra la mair, i aviá dins un païs de tuquet, « l’aubre pan », lu fièr Chastenh qu’abriava un eifant.

Una nueich erá, un « esperit peira » eissiguet de la sorniera dau monde, sos los pès dau grand aubre. Es ad aqueu momint que l’aubre diguet a son eifant :

« Los temps sens passat son achabats aura. Pòde pus te balhar de que te nurir. Te fau davalar de ma branchada e marchar córrer lu monde grand. Damanda a ta mair la Terra de te balhar minjar, apres quò, porràs farjar ton avenir. »

A la sega d’aqueu dire, l’eifant calet, mas ‘net pas còp sec sus sa mair la Terra. Eu restet rasis, suau sus lu rochier eissit de la nuech au pè de l’aubre mestre. D’avieisar l’eifant solet, l’esperit peira se viret un pauc de biais e, entau fasent, dubriguet Oncḁ̐làu, ‘na chauna pró bela per far se cielar l’eifant.

Puei, apres ‘quò, ‘ribet dins los ciaus ‘na granda lutz quitament coma la dau grand, lu senhor Solelh. E l’eifant fuguet dos, pueis dietz, un cent, ‘na milanta.

D’aici que Oncḁ̐làu a son torn diguesse :

« Pòde pus vos acialar dins mon còrs tots tant que setz. Surtetz e espandissetz v’autres sus la vòstra mair la Terra, migretz pas. L’esperit de peira vai s’adobar, porretz me tornar veire dins vint mila cicles, au coijant de la vòstra vita. »

Adonc los eifants se meteten de marchar vers l’òrlutz dau monde, cap aus lunons que començavan de se montrar a la sega de l’estala dau bargier.


Lu temps passet, e jamai pus, los quauques uns demorats viure dins las còuts eissidas de la piada dau rochier viguetem lurs frairs e soras s’entornar de las estelas.



Fin octobre

Côté est : filaria, vitex, cotinus et laurier-tin.
Petit à petit, la haie a fini par pousser. Les mêmes, avec au 2ème plan l'érable de Montpellier.
 
 Premières arbouses.
Néflier; en jaune, le paliure (Paliurus spina-christi).

Dans le village, pas dans le jardin, alisier torminal (Sorbus torminalis).

2016/11/09

Pierre de tonnerre

 Hier, en cours d'occitan, pour notre exercice de communication orale, un collègue avait apporté cet objet. C'est manifestement un outil préhistorique, une petite hache de pierre polie. Malgré sa base cassée,  elle est vraiment jolie, et lui vient de son grand-père.
Les paysans trouvaient de temps en  temps, en travaillant le sol, ce type d' outils.

Ils pensaient que de telles pierres étaient des "pierres de tonnerre" (pèira de tron, en occitan languedocien), produites, comme des sortes de graines, par la foudre.
Ces pierres étaient supposées rester sept ans dans la terre, puis elles "remontaient" vers la surface du sol.
C'est vrai qu'on a cette impression, dans un jardin ou quand on laboure un champ, que les pierres "remontent" !

Créées par la foudre, on considérait alors qu'elles avaient un effet magique protecteur des bâtiments contre la foudre, et si possible on en intégrait une, placée verticalement, quand on construisait une maison : dans les fondations ou près du seuil.
Cette pierre a été récupérée lors de la démolition d'un bâtiment agricole, à Albias, près de Montauban.

C'est la première fois que j'entendais ce type d'histoire, sans doute très ancienne, dans la région et racontée en occitan. D'autres interprétations ici.
Dans l'Hérault, certains vignerons collectionnent des fossiles (dents de requins, oeufs de dinosaures ou trilobites), des outils préhistoriques ou des petits objets gallo-romains, qu'ils trouvent en travaillant leurs vignes, mais ils savent maintenant les identifier et ne les croient plus créés par la foudre !


2016/11/05

Aude 3, Botanique

Il pleut depuis deux jours... juste un temps à trier quelques photos...
 Montée vers le château de Quéribus : genévrier cade (Juniperus oxycedrus), qui y voisine avec le genévrier commun (Juniperus communis) et même le genévrier de Phénicie (Juniperus phoenicea). Lui a des baies qui ressemblent à celles du cade, mais ses feuilles sont en écailles, pas en aiguilles.
 Catananche caerulea.
Dans la cour (la "basse-cour") du château de Puivert, une molène à fleurs blanches.
Sans en être tout à fait sûre, je penche, avec l'aide de ma flore bien sûr, pour Verbascum lychnitis.

2016/11/01

Aude, 2

 Dans le village de Cucugnan.

Le nom du village est devenu célèbre grâce à Alphonse Daudet et à l'histoire du curé de Cucugnan (dans les Lettres de mon moulin), censée se passer en Provence.
D'un vrai prêche à un conte, du français à l'occitan et de l'occitan au français, une histoire littéraire compliquée !
A l'automne, les couleurs des vignes sont différentes selon les cépages; je crois que c'est le grenache qui donne les plus beaux rouges. Et de très bons vins doux naturels.

Un copain avait apporté son drone et l'a fait voler au-dessus des vignes. Heureusement, il est capable de revenir seul à son point de départ, parce qu'on l'avait perdu de vue dans le paysage (on ne l'entend que s'il est près).
C'est moi qui l'ai récupéré à l'atterrissage : il ressemble à un mini-hélicoptère à quatre pales, avec deux poignées pour l'immobiliser. Celui-ci, on le pilote via un iPad.